Toute la France sait désormais depuis la publication des précisions sur l’avancée de l’enquête du croche-pied tragique de Sarcelles qu’il s’agit d’un énième soufflé médiatique destiné à réorienter des Français jugés pas assez pro-sionistes par le pouvoir profond et ses agents. Toute la France, sauf deux : Alain Finkielkraut et Élisabeth Lévy qui continuent à exacerber les tensions intercommunautaires dans leur émission Chéri Bibi – aussi appelée L’Esprit de l’escalier – sur Radio Sionard, aussi appelée RCJ.
Lévy (de 1’31 à 2’19) :
« Mais nous allons commencer par un incident qui est sans doute à ranger dans une rubrique qui nous est tout aussi familière qui est celle de l’antisémitisme, et cet antisémitisme semble être devenu une spécialité de Sarcelles, ex-fameux laboratoire du vivre-ensemble. Alors soyons prudents, l’enquête est en cours et on ne sait pas encore ce qui s’est passé lundi. Un jeune garçon de 8 ans qui portait une kippa dit avoir été agressé par deux adolescents ou bousculé ou voilà. Est-ce que le mobile antisémite qui a été invoqué est à retenir, nous attendons les conclusions mais nous n’avons pas besoin d’attendre les conclusions d’une enquête pour savoir que des juifs quittent Sarcelles Alain Finkielkraut, qu’un magasin y avait été incendié en 2014 et que des agressions avérées y ont été souvent constatées. »
Alors là c’est fort de café des colonies palestiniennes sous BDS de la part du juge Élisabeth Lévy ! D’une part elle annonce que l’incident de Sarcelles est à ranger dans l’immense bibliothèque française des actes antisémites, elle ajoute que l’enquête n’a pas encore conclu à ce sujet – elle est quand même journaliste, c’est son deuxième métier après celui de sioniste – puis elle annonce que quelque soit le résultat de l’enquête en cours, de toute façon l’antisémitisme sévit à Sarcelles et du coup on s’en fout (de l’enquête, pas de l’antisémitisme).
On peut voir les choses comme cela. On peut aussi dire qu’on s’est trompés, que les juifs de Sarcelles ne vivent pas chaque jour la persécution des juifs sous Hitler, et que le magasin qui a brûlé en 2014 n’est pas forcément le signe d’une Nuit de Cristal. En journalisme, il est plus facile de verser de l’huile sur le feu que de l’en retirer. Ceux qui essayent de le faire sont aujourd’hui mal vus des médias dominants : on les appelle les auteurs de fake news, les disséminateurs de la « haine » sur l’Internet et autres fariboles.
Dans ce monde à l’envers, les agents de la droite sioniste islamophobe française que sont la Lévy et le Finky ne pouvaient pas laisser passer un incident de cette importance. Le croche-pied doit à lui tout seul provoquer un exode de la communauté juive de Sarcelles au moins égal à celui de l’Exodus en 1947. C’est ce que la droite orthodoxe raciste israélienne désire et c’est aussi pour ça qu’on se méfie des provocations à ce sujet sur la terre de France.
Finky (de 2’24 à 2’50) :
« Bon alors ce qu’on sait c’est que un enfant juif de 8 ans qui portait la kippa a été bousculé par deux jeunes Noirs âgés de 15 à 16 ans et il dit avoir dû se réfugier sous une voiure pour échapper à ses agresseurs. Ces événements, dont nous aurons le fin mot après l’enquête, me paraît d’autant plus effrayant qu’il n’est pas exceptionnel. »
On résume : l’agression n’est pas prouvée mais il y en a tellement que c’est quand même une agression.
Finky poursuit :
« Donc cet événement, ces événements, s’inscrivent dans une longue suite de violences. »
Finky cite alors l’agent atlanto-sioniste Philippe Val (de 3’18 à 3’37) :
« On assiste dans la France du XXIe siècle à une épuration ethnique à bas bruit et l’antisémitisme qui se déchaîne n’est pas un produit de notre histoire, il est un sous-produit de l’immigration. »
Ensuite Finky se félicite que le président Macron ait pris le problème de l’antisémitisme français à bras-le-corps (c’est un peu normal puisqu’il bosse pour le lobby).
Finky reprend (de 4’39 à 4’56) :
« Mais quelles sont nos armes ? L’invocation du passé européen est sans prise sur les nouvelles populations. On ne fera pas taire ce nouvel antisémitisme à coups de “Plus jamais ça” et de visites scolaires à Auschwitz-Birkenau. »
- On rappelle aux jeunes qu’écouter ERFM en allant à Auschwitz est interdit
Lévy enchaîne (jusqu’à 5’17), elle patauge un peu mais on comprend son émotion :
« Que les Allemands cependant veulent rendre obligatoire pour les réfugiés, enfin pour ceux qui restent en Allemagne, hein. Ils ont un gros problème de nouvel antisémitisme qui est arrivé avec les migrants, ainsi qu’en Suède, et ils cherchent des remèdes dont celui, dont celui que vous venez de récuser Alain Finkielkraut ! »
Finky va plus loin (de 5’22 à 5’55) :
« On peut même dire que du fait des processus immaîtrisables qui sont en cours, cet antisémitisme va se développer et prendre toujours plus d’ampleur. Ne nous voilons pas la face : plus la France et les autres pays européens se transforment en sociétés multiculturelles, moins les juifs sont en sécurité. Ils ne sont pas les seuls, loin s’en faut, mais ils sont les premières cibles et les premières victimes du nouveau vivre-ensemble. »
Bien. On rappelle que l’invasion migratoire a été décidée par les associations antiracistes qui ont fait du chantage sur les gouvernements française successifs depuis 40 ans et que ce sont les amis de Finkielkraut qui étaient à la manœuvre. Si l’invasion migratoire était au départ une punition pour Vichy (briser définitivement un nationalisme français sans cesse renaissant), il semble aujourd’hui qu’elle soit devenue le moyen de vider la France de ses juifs pour repeupler Israël, qui manque d’âmes. Une décision qui a probablement été prise au début des années 2000 par les gouvernements d’extrême droite israéliens dont nous avons malheureusement de nombreux relais en France : Finkielkraut et Lévy, Habib et Giesbert, Val et Valls...
Finalement, tout aura été fait en France pour une résurgence ou une création pure du racisme et de l’antisémitisme. Il fallait raciser et antisémitiser les Français à tout prix pour les besoins de l’organisation communautaire au pouvoir derrière les gouvernements fantoches de droite ou de gauche.